La semaine de travail compressée représente pour de nombreuses organisations une opportunité pour améliorer la productivité du travail.
Ainsi Carlos Slim, le milliardaire Mexicain, deuxième fortune mondiale, notamment plus grand opérateur de téléphone mobile du monde, prône la mise en place dans ses entreprises de la semaine de 3 jours sur 11 heures travaillées par jour. Évidement, cette proposition permet une extension de l’amplitude de disponibilité des services de l’entreprise vers 6 jours de 12 heures . Mais ce qui motive Carlos Slim, c’est la productivité supérieure d’un travail organisé sur 3 jours plutôt que sur 5, reprenant le slogan du dirigeant de Google « Better work gets done in four days than in five« . Mais surtout Carlos Slim, pour le FT, rappelle: « When you have a compressed workweek, you tend to focus on what’s important ». Il insiste sur la qualité de vie que procure aux USA une telle organisation, qui limite les excédents de travail hebdomadaire et exprimant différemment les lois de Parkinson.
En 2008 l’Utah adoptait pour tous ses employés la semaine de 4 jours, avec des durées flexibles et des roulements de jours. Dans son interview au FT, l’homme d’affaire Mexicain rappelait que ce changement d’organisation a permis de constater la plus grande efficience des heures travaillées : « Workers who have more flexible schedules also tend to take less time off «
En France, les mentalités , les rapports sociaux et la législation du travail ne favorisent pas ce type d’organisation pourtant fortement adaptée à une durée de travail réduite. Nous avons été amenés à construire des outils et des méthodologies d’implantation pour faire fonctionner de telles organisations acceptées puis plébiscitées par tous et pas seulement par les générations Y qui retrouvent du dynamisme. La production de 800 jusqu’à 2500 plannings hebdomadaires d’équipes, sur des semaines compressées de 4 jours, pendant 8 ans a forgé notre expérience de la négociation d’implantation et de l’explicitation des avantages à en tirer.